Dans le cadre du Prix des collèges, les élèves de 4ème de Mme Grandjean ont rencontré deux auteurs au CDI en mars : Yaël Hassan pour son roman « La révolte des Moins-que-rien » et Anne-Lise Heurtier pour son roman « Envole-moi ».
Photos et montage : Christine Jeudyphotos et montage : Christine Jeudy
A cette occasion, les élèves avaient réalisées des boites de lecture.
Cette année, pour le niveau 5ème, c’est la classe de 5ème E qui a été choisie pour participer au Prix des collèges. Il s’agissait pour les élèves de lire une sélection de cinq romans et de rendre compte de leurs lectures sous diverses formes.
Dans un premier temps, les élèves ont réalisé des nuages de mots.
Ensuite, les élèves devaient créer une carte postale et rédiger un texte, envoyé par l’un des personnages principaux, permettant de connaître l’histoire racontée dans le roman.
Carte postale d’Emilie
Carte postale de Tiziano
Carte postale de Clara
Carte postale d’Inès
Carte postale de Kaïna
Carte postale d’Agathe
Carte postale de Julian
Carte postale de Léa
Les élèves ont par ailleurs imaginé l’interview du personnage principal.
Ces divers travaux ont été présentés à Sandrine Beau, auteur d’un des romans de la sélection (« Mon grand frère tombé du ciel ») qui est venue rencontrer la classe jeudi 21 mars.
Dans le cadre de Culture-collège, durant le mois de janvier, les élèves de 6ème ont participé à un atelier de lecture d’images et d’écriture avec l’aide de Mila, une comédienne intervenant pour le Théâtre du Pilier.
Les classes de 5ème ont travaillé sur un EPI (Enseignement Pratique Interdisciplinaire) sur le système solaire avec leurs professeurs de sciences physiques et de Sciences de la Vie et de la Terre. Durant plusieurs semaines, dans leurs salles de sciences ou au CDI, les élèves ont réalisé des affiches, des maquettes de navettes spatiales, un jeu de familles, des enregistrements…
Le 14 décembre, c’était la mise en commun. Chaque classe découvrait ce que les autres classes avaient réalisé. Le soir, les parents étaient conviés à venir découvrir les productions de leur enfant.
Jeudi 15 novembre, le menu était automnal à la cantine. Des élèves volontaires avaient, pour l’occasion, confectionné des affiches présentant les arbres et les champignons de nos forêts, les animaux, ainsi que les fruits et légumes de saison.
Dans le cadre du festival des Petites Fugues, Valérie Zenatti est venue le mardi 17 novembre au collège rencontrer la classe de 3ème de Mme Nicot. A cette occasion les élèves avaient confectionné des boites de lecture illustrant le roman « Une bouteille à la mer ».
Retour en image sur cette rencontre.
« Elle avait l’air fasciné par nos boites de lecture. Elle les a bien regardées, attentivement, et elle a dit qu’elles étaient très bien faites. Elle aimait bien l’idée et les différences pour chacune des boites. » Léa
Cette année, le jeudi 4 octobre, avait lieu « la journée du droit au collège » organisée par le ministère de l’Education Nationale et le Conseil National des Barreaux. C’est dans ce cadre que deux classes du collèges, les 3ème A avec Mme Grandjean et les 4ème E avec Mme Tisserand, ont rencontré, au CDI, Madeline Legrand, avocate au Barreau de Belfort. L’avocate a pu ainsi répondre aux nombreuses questions que se posaient les élèves sur son métier ainsi que sur les réseaux sociaux, thème proposé pour cette première journée du droit au collège.
photo : Christine Jeudy
Voici les commentaires des élèves suite à cette rencontre.
J’ai aimé la rencontre car l’avocate était très gentille, elle répondait à toutes nos questions clairement en donnant des exemples.
Un avocat est là pour défendre et conseiller les personnes.
L’avocate est venue avec sa robe, mais elle n’a pas le droit de la porter en dehors du tribunal. Elle nous a fait soupeser sa robe, elle est lourde, elle nous a dit que cela représentait « le poids de la justice ».
Il existe le droit pénal et le droit civil. Le droit pénal s’applique quand quelqu’un a fait quelque chose d’interdit par la loi. Cela peut-être une contravention, un délit ou un crime. Le droit civil règle les problèmes entre particuliers.
C’est un métier assez stressant. J’ai été rassurée de savoir qu’elle n’avait pas eu à apprendre tout le code pénal.
photo : Christine Jeudy
J’ai appris qu’il existait des prisons pour mineur. A partir de 13 ans, un adolescent peut aller en prison.
L’avocate nous a dit qu’elle traitait entre 220 et 250 dossiers par an. Elle ne fait pas que défendre des clients lors d’un procès, elle conseille aussi des clients par exemple lors de l’achat d’un bâtiment.
L’avocate nous a mis en garde sur ce que nous publions sur les réseaux sociaux. Sur Snapchat, on publie des photos et des commentaires pour une durée limitée, mais, même lorsque ces informations sont effacées, elles restent dans la mémoire des serveurs.
Ce que l’on publie aujourd’hui sera encore visible quand on sera adulte. Si l’on recherche un emploi, notre futur employeur peut regarder l’image que l’on donne de nous sur les réseaux sociaux.
Il faut faire de longues études pour devenir avocat, 6 à 8 ans après le bac.
Quand un avocat est de permanence, il doit être disponible 24 h/ 24, et ne pas être éloigné de plus de deux heures de route du tribunal.
Je dois faire attention à ce que je publie. Des personnes mal intentionnées pourraient se servir de mes données.
photo : Christine Jeudy
Avant de publier la photo de quelqu’un, il faut toujours demander l’autorisation.
J’ai beaucoup apprécié le fait de reparler des réseaux sociaux car ça m’a incité à faire encore plus attention à ce que je publie.
J’ai appris beaucoup de choses sur le métier d’avocat. Je ne pensais pas que le métier était si compliqué, ni qu’il y avait tant de préparation avant un procès, ni qu’il fallait faire autant d’année d’études.
Avant de publier une photo d’un camarade « pour rire », il faut se demander si on la publierait si c’était nous sur la photo.
photo : Christine Jeudy
La rencontre était très enrichissante. J’ai appris les différents métiers du droit (il n’y a pas qu’avocat) et la différence entre pénal et civil.
J’ai appris que même si l’on supprime une photo d’un réseau social, elle reste enregistrée dans la mémoire de la société.
Tout ce qu’on publie devient la propriété du réseau social. Il peut revendre nos informations personnelles, nos photos…
J’ai apprécié que l’avocate nous consacre du temps malgré un planning très chargé.
J’ai été surprise de découvrir qu’on pouvait défendre quelqu’un qui avait fait un attentat ou commis un meurtre. L’avocat ne demande pas la relax mais essaye « d’apporter de l’humain » dans le procès en expliquant comment son client en est arrivé là.
L’avocate nous a parlé d’une restitution d’un crime qui avait duré jusqu’à 3 h du matin, pour être dans les mêmes conditions que la nuit où avait eu lieu le crime, même heure, même lieu, mêmes déplacements, même quartier de lune…
C’est bien que l’avocate nous ait parlé des réseaux sociaux. Je ne pensais pas que cela pouvait être dangereux à ce point ni que ce que nous publions aujourd’hui pourra nous desservir plus tard, surtout lorsqu’on cherchera un emploi.
L’avocate était passionnée par son métier et très déterminée, ça donnait envie de l’écouter.
Je retiens que le métier d’avocat n’est pas toujours facile, il faut être bien organisé pour pouvoir tout faire correctement. J’ai aimé le moment où elle nous a montré sa robe d’avocat, car j’ai toujours voulu voir comment elle était « en vrai ».
L’avocate expliquait bien, elle donnait des exemples d’affaires sur lesquelles elle avait travaillé, c’était plus concret.
Nous remercions Madeline Legrand d’avoir pris le temps de venir au collège répondre à nos questions.