Archives mensuelles : octobre 2018

Les coulisses du bâtiment

Le vendredi 12 octobre, une quinzaine d’élèves ont participé aux coulisses du bâtiment. Ils sont allés à la rencontre de professionnels du bâtiments intervenant sur le chantier du château Kléber à Grandvillars. C’est un chantier de réhabiliation : à terme, le bâtiment abritera la mairie,  une médiathèque et, dans les combles, une salle d’exposition/conférence de 160 m² et une ludothèque.

« J’avais envie de découvrir les métiers du bâtiment, j’en connaissais déjà mais je voulais approfondir mes connaissances. On a vu comment poser un revêtement au sol. Un menuisier nous a montré le travail autour des encadrements de porte.  Chacun nous expliquait en quoi consistait son travail et on posait des questions. » Lou, 4ème C
« Je suis intéressé par les métiers du bâtiment. J’ai bien le métier de peintre, le choix des couleurs, la rénovation… C’est un métier que je pourrais faire. »  Naofel, 4ème C
Sources photos : Mme Rodrigues

Clique sur les photos pour les agrandir.

 

 

 

Dictée ELA

Le lundi 15 octobre, en cours de français, les élèves ont participé à la dictée ELA pour apporter leur soutien à l’association ELA (Association Européenne contre les Leucodystrophies). Chaque année, le texte de la dictée est écrit spécialement pour cette occasion pour un grand nom de la littérature française. Cette année, c’est Alice Zeniter, Prix Goncourt des lycéens 2017, qui a  accepté d’écrire ce texte.

Cette opération a pour but d’informer sur cette maladie, de sensibiliser les élèves sur le respect et la solidarité envers les malades.

« J’ai constaté que j’ai beaucoup de chance de pouvoir sauter, courir, bouger et manger normalement » Haniya
« J’ai trouvé que les enfants atteints de cette maladie avaient du courage et qu’ils savaient aussi vivre avec et être heureux sans trop y penser. Bravo aux familles et à ceux qui accompagnent et aident les personnes atteintes de leucodystrophies. » Laure
« J’ai ressenti de la peine pour ceux qui ont cette maladie. J’ai trouvé le texte de la dictée très bien car on se mettait à la place du malade. » Thomas
« Les personnes atteintes de leucodystrophies ne peuvent souvent pas écrire. C’est bien que nous fassions une dictée, donc que nous écrivions à leur place et que nous participions à un cross, parce qu’ils ne peuvent pas courir.  » Gürkan
« J’ai appris que l’association ELA faisait beaucoup d’actions pour aider les malades et leur famille. Elle organisent des événements comme la dictée ELA ou le cross « Mets tes  basket et bats  la maladie » pour récolter des  fonds et ainsi aider à la recherche pour soigner cette maladie. » Clara D.
« Je trouve que la dictée et le cross, c’est une bonne initiative car nous montrons ainsi aux enfants atteints de cette maladie que nous les soutenons. » Sumayya

Source photo : Karine Griffon

 

La sécheresse nous touche aussi !

Cet été, il y a eu de fortes chaleurs. Les scientifiques pensent que c’est du au réchauffement climatique. Depuis 2003, nous n’avions plus eu de si fortes chaleurs. Ce n’est pas sans conséquence sur la nature et les animaux. Et nous devons apprendre à nous restreindre en eau.

 

Indice du niveau d’eau de la Savoureuse à Belfort (photo : Corentin B.)

Les rivières sont à sec, comme ici la  Savoureuse à Belfort (photo : Christine Jeudy)

La Savoureuse est à son niveau le plus bas. De nombreux poissons meurent.

Depuis le 5 septembre, le Territoire de Belfort est en alerte de niveau 3, c’est-à-dire en crise. C’est le niveau d’alerte  le plus haut.

De nombreuses restrictions sont imposées. Seul l’usage de l’eau pour la consommation et pour le bétail est autorisé. Tout le reste (arrosage, nettoyage, piscines…) est interdit.

Si l’on ne respecte pas ces règles, on risque une amende de 1500 €.

dessin : Corentin B., 6ème D

Il convient à chacun de faire attention à sa consommation d’eau, que l’on soit en période de sécheresse ou non.  Evitons au gaspillage !

Quelques conseils :

  • Bien fermer les robinets après usage

    dessin : Yoann J., 6ème D
  • Ne pas laisser couler l’eau quand on se brosse les dents ou qu’on se savonne les mains.
  • Prendre des douches rapides plutôt que des bains.

 

 

 

les conséquences sur la faune

Pour tous les animaux qui vivent dans ou près  des eaux

poissons, oiseaux, batraciens… le manque d’eau est dangereux voire mortel.

 

Yoann et Corentin

 

Une avocate au collège

 

source : pixabay

Cette année, le jeudi 4 octobre, avait lieu « la journée du droit au collège » organisée par le ministère de l’Education Nationale et le Conseil National des Barreaux. C’est dans ce cadre que deux classes du collèges, les 3ème A avec Mme Grandjean et les 4ème E avec Mme Tisserand, ont rencontré, au CDI, Madeline Legrand, avocate au Barreau de Belfort. L’avocate a pu ainsi répondre aux nombreuses questions que se posaient les élèves sur son métier ainsi que sur les réseaux sociaux, thème proposé pour cette première journée du droit au collège.

photo : Christine Jeudy

Voici les commentaires des élèves suite à cette rencontre.

J’ai aimé la rencontre car l’avocate était très gentille, elle répondait à toutes nos questions clairement en donnant des exemples.

Un avocat est là pour défendre et conseiller les personnes.

L’avocate est venue avec sa robe, mais elle n’a pas le droit de la porter en dehors du tribunal. Elle nous a fait soupeser sa robe, elle est lourde, elle nous a dit que cela représentait « le poids de la justice ».

Il existe le droit pénal et le droit civil. Le droit pénal s’applique quand quelqu’un a fait quelque chose d’interdit par la loi. Cela peut-être une contravention, un délit ou un crime. Le droit civil règle les problèmes entre particuliers.

C’est un métier assez stressant. J’ai été rassurée de savoir qu’elle n’avait pas eu à apprendre tout le code pénal.

photo : Christine Jeudy

J’ai appris qu’il existait des prisons pour mineur. A partir de 13 ans, un adolescent peut aller en prison.

L’avocate nous a dit qu’elle traitait entre 220 et 250 dossiers par an. Elle ne fait pas que défendre des clients lors d’un procès, elle conseille aussi des clients par exemple lors de l’achat d’un bâtiment.

L’avocate nous a mis en garde sur ce que nous publions sur les réseaux sociaux. Sur Snapchat, on publie des photos et des commentaires pour une durée limitée, mais, même lorsque ces informations sont effacées, elles restent dans la mémoire des serveurs.

Ce que l’on publie aujourd’hui sera encore visible quand on sera adulte. Si l’on recherche un emploi, notre futur employeur peut regarder l’image que l’on donne de nous sur les réseaux sociaux.

Il faut faire de longues études pour devenir avocat, 6 à 8 ans après le bac.

Quand un avocat est de permanence, il doit être disponible 24 h/ 24, et ne pas être éloigné de plus de deux heures de route du tribunal.

Je dois faire attention à ce que je publie. Des personnes mal intentionnées pourraient se servir de mes données.

photo : Christine Jeudy

Avant de publier la photo de quelqu’un, il faut toujours demander l’autorisation.

J’ai beaucoup apprécié le fait de reparler des réseaux sociaux car ça m’a incité à faire encore plus attention à ce que je publie.

J’ai appris beaucoup de choses sur le métier d’avocat. Je ne pensais pas que le métier était si compliqué, ni qu’il y avait tant de préparation avant un procès, ni qu’il fallait faire autant d’année d’études.

Avant de publier une photo d’un camarade « pour rire », il faut se demander si on la publierait si c’était nous sur la photo.

photo : Christine Jeudy

La rencontre était très enrichissante. J’ai appris les différents métiers du droit (il n’y a pas qu’avocat) et la différence entre pénal et civil.

J’ai appris que même si l’on supprime une photo d’un réseau social, elle reste enregistrée dans la mémoire de la société.

Tout ce qu’on publie devient la propriété du réseau social. Il peut revendre nos informations personnelles, nos photos…

J’ai apprécié que l’avocate nous consacre du temps malgré un planning très chargé.

J’ai été surprise de découvrir qu’on pouvait défendre quelqu’un qui avait fait un attentat ou commis un meurtre. L’avocat ne demande pas la relax mais essaye « d’apporter de l’humain » dans le procès en expliquant comment son client en est arrivé là.

L’avocate nous a parlé d’une restitution d’un crime qui avait duré jusqu’à 3 h du matin, pour être dans les mêmes conditions que la nuit où avait eu lieu le crime, même heure, même lieu, mêmes déplacements, même quartier de lune…

C’est bien que l’avocate nous ait parlé des réseaux sociaux. Je ne pensais pas que cela pouvait être dangereux à ce point ni que ce que nous publions aujourd’hui pourra nous desservir plus tard, surtout lorsqu’on cherchera un emploi.

L’avocate était passionnée par son métier et très déterminée, ça donnait envie de l’écouter.

Je retiens que le métier d’avocat n’est pas toujours facile, il faut être bien organisé pour pouvoir tout faire correctement. J’ai aimé le moment où elle nous a montré sa robe d’avocat, car j’ai toujours voulu voir comment elle était « en vrai ».

L’avocate expliquait bien, elle donnait des exemples d’affaires sur lesquelles elle avait travaillé, c’était plus concret.

Nous remercions Madeline Legrand d’avoir pris le temps de venir au collège répondre à nos questions.

 

 

La transterritoire : 29ème édition

source : pixabay

La transterritoire s’est déroulée le dimanche 30 septembre toute la journée. Ce n’est pas une compétition, mais plusieurs parcours proposés au public. Il n’y a ni chronométrage ni classement. Ce parcours sportif est ouvert à tous.

Différents parcours de 20 à 70 km étaient proposés. (clique sur le parcours pour agrandir l’image)

Parcours vert 20 km
Parcours bleu 30 km
Parcours jaune 40 km
Parcours rouge 50 km
Parcours noir 70 km

L’avis de Prune, élève en classe de 5ème

Transterritoire VTT 2017 : départ à Belfort. (wikimedia)

Quel parcours as-tu fait ? J’ai fait le parcours vert de 20 km.
A quelle heure y es-tu allée ? J’y suis allée vers huit heures.
As-tu trouvé ça long ? Oui très.
Combien de temps as-tu mis ? Nous nous sommes mis en route vers 8h 30 et nous sommes revenus vers 12h00. Je dirais 3h30.
As-tu aimé ? Oui, dans l’ensemble. La plupart du parcours était dans la forêt.
As-tu eu peur ? J’ai souvent eu peur de tomber, le chemin dans la forêt était assez chaotique, mais ce n’est pas arrivé.
Depuis quand fais-tu la transterritoire ? C’était la première fois.
As-tu voulu la faire par toi-même ou t’a-t-on incitée ? Ce sont mes parents qui en ont eu l’idée.
Interview réalisée par Salomé

« Au départ, sur le parking du Technom, il y avait des stands. Il y en a un qui m’a beaucoup plu. C’est celui où on pédalait pour faire un smoothie. En pédalant, on faisait fonctionner le blender. J’ai fait un smoothie banane, fraise et jus de pomme. Il était délicieux ! » Corentin

Transterritoire 2017 (wikimedia)

Certains professeurs du collèges y ont également participé comme Mme Pégeot, M. Piquard , M. Faes, M. Gury…

Prune et Salomé, 5ème A