Guillaume Guéraud

Dans le cadre du festival littéraire « Les petites fugues » organisé par le Centre régional du Livre, le mercredi 15 novembre, Guillaume Guéraud est venu au CDI à la rencontre de la classe de 3ème D de Mme Nicot.

Les élèves ont lu et étudié plusieurs romans de l’auteur. Ils ont réfléchi autour de son œuvre et ont réalisé diverses productions (analyses, écriture d’un fait divers, dessins, enregistrements…) qu’ils ont regroupées sous la forme d’un nuage de mots interactifs (cf. ci-dessous). S’en est suivi un échange avec l’auteur sous forme de questions-réponses. Les élèves ont ainsi pu découvrir le métier d’écrivain et obtenir les réponses aux nombreuses questions qu’ils se sont posées tout au long de la lecture et de l’étude des romans de Guillaume Guéraud.

 

Guillaume Guéraud est né en 1972, il vit dans l’Hérault. Cinéphile depuis son plus jeune âge, il a été critique de cinéma, a suivi des études de journalisme puis a travaillé dans divers quotidiens régionaux. Il est l’auteur de nombreux livres (romans jeunesse, albums et romans adulte) aux éditions du Rouergue dans la collection doAdo, Zig Zag et La brune mais aussi aux éditions Sarbacane. (sources : CRL)

 

Guillaume Guéraud a répondu à toutes nos questions, il était à l’écoute. Il a parlé de ce qu’il gagnait, de sa famille. Il était franc, il disait ce qu’il pensait et s’expliquait.

Il a parlé des remarques des lecteurs, il aime les critiques négatives, même les méchantes.

Il parle comme dans ses livres, avec un langage parfois familier, on avait l’impression d’être chez lui. Il nous a expliqué qu’il utilisait le langage familier dans ses romans pour que cela fasse plus vrai, que cela crée du réel. Les adolescents n’utilisent pas un langage soutenu. Pour lui, c’est impossible que ces personnages d’adolescents ne parlent pas comme de vrais adolescents.  Il y a une vraie réflexion de sa part dans l’usage d’un vocabulaire familier.

Il a expliqué que la violence dans ses textes était de l’ordre du fantasme, quelque chose qu’on ne réalisera pas. Pour lui, ce n’est pas du tout une envie de passer à l’acte. Il y a heureusement notre morale qui nous interdit de passer à l’acte, qui nous fait prendre conscience du danger. Il faut faire la différence entre ce qui se rapporte à la fiction et ce qui se rapporte au réel.

Guillaume Guéraud est contre la violence, mais il aime les films où il y a de la violence, car il trouve cela esthétiquement beau ; il aime ce que le réalisateur met en scène.

Il n’a pas d’autres métiers, il préfère ne pas gagner énormément d’argent et ne pas avoir à faire une autre activité.

Il nous a expliqué qu’il ne gagnait que 10 % du prix d’un livre. L’éditeur gagne     30 %, le distributeur 25% et le libraire 35 %. Il préférerait que cela soit 25% pour chacun. Avec le livre numérique, cela pourrait changer.

Il nous a beaucoup parlé des adolescents. Pour lui, l’adolescence est une période où l’on découvre beaucoup de choses, où l’on est capable du pire comme du meilleur.

Les élèves de 3ème D

photos : Angélique Nicot et Christine Jeudy

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