
Depuis de nombreuses années, le collège participe à la dictée ELA. Cette année, elle avait lieu le lundi 16 octobre.

La dictée, comme tous les ans, était écrite par un auteur francophone connu. C’est Leila Slimani, le prix Goncourt de 2016, qui a bien voulu prêter sa plume à l’association.

Dans la salle audio-visuelle, les élèves sont allés visionner un court film expliquant ce qu’est la leucodystrophie, la maladie génétique orpheline pour laquelle se bat ELA. Ils ont pu mieux comprendre les raisons et les effets de la maladie. Ils ont échangé avec leur professeur et « se sont prêtés au jeu de la dictée ». Les 6e ou 5e ont, pour certains, fait la dictée sous la forme d’un texte à trous, les 4e et les 3e ont parfois eu des passages complets à recopier. Certains 3e ont eu l’occasion d’assister en direct sur internet à une partie de la dictée dictée dans un collège de France par Leila Slimani en personne, entourée de M. Blanquer, le ministre de l’Education nationale et Mme Macron, l’épouse du président de la République.
http://ela-asso.com/les-evenements/mets-tes-baskets-et-bats-la-maladie/la-dictee/
Certains élèves ont illustré le slogan de l’association.
Quelques réactions des élèves :
« On a fait cette dictée pour donner de la force aux malades et aux équipes de chercheurs. On va faire un cross vendredi pour ceux qui ne peuvent pas courir. La dictée était bien, j’ai bien aimé le texte, l’histoire de ce médecin et du petit garçon. » Thibaut, 6ème D
« Les enfants qui ont cette maladie souffrent et ça doit être dur pour eux. On a envie de les aider. J’ai envie de courir pour eux et de faire un don. La dictée était compréhensible, un peu « rigolote » et très touchante. Je ne connaissais pas cette maladie, c’est très bien d’en parler à l’école. » Sofiane, 6ème B
« Ces enfants malades nous touchent parce que ça pourrait être nous ou quelqu’un de notre entourage, ça donne des frissons. J’avais presque les larmes aux yeux en voyant la vidéo. C’est bien que cela soit organisé dans les collèges, ça nous informe, on ne connaissait pas cette maladie. En participant, c’est comme si on rendait service à ces personnes. Le texte de la dictée était très beau. » Manon et Emeline , 4ème C