Depuis plusieurs années, les professeurs de français et les élèves apportent leur soutien à l’association ELA en participant à la dictée. Lundi 12 octobre, ils ont découvert le texte qu’Amélie Nothomb a écrit spécialement pour cette dictée. L’objectif était d’informer sur les leucodystrophies, de sensibiliser les élèves et d’échanger sur la maladie, le respect, la solidarité et le handicap.
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Lundi 12 octobre, les élèves écrivent sous la dictée de la Ministre de l’Education Nationale et de Zinedine Zidane. (sources photos : Mme Nicot)
Quelques réactions d’élèves…
« Cette vidéo est touchante car elle montre le quotidien des enfants handicapés auxquels on ne pense pas assez. » ARTHUR 3eE« Je ne connaissais pas cette maladie. Ce qui m’a attristé, c’est qu’il n’y a pas de remède pour soigner cette maladie. » VALERYAN 6eF |
« Ce qui m’a touché, c’est, qu’au début du reportage, le frère de Mathéo dise : « Je voudrais faire du foot avec lui, mais il ne peut pas. » Je voudrais écrire une chanson, car c’est comme mon frère qui est en fauteuil, il ne peut pas courir ou s’amuser comme il veut, comme tout le monde. » JENNY 6eF |
« Ce qui m’a touché, c’est qu’il y a beaucoup de gens qui soutiennent ELA. Les enfants malades sont vraiment courageux, forts. J’aimerais courir pour eux. » BADIS 6eF |
« Je n’aime pas faire la dictée, mais j’aimerais courir. J’ai appris qu’il ne faut pas ignorer les personnes handicapées. » BAKI 6eF« Cette action doit continuer pour leur apporter notre soutien et pour leur montrer qu’ils sont comme nous. Cette maladie ne les rend pas différents de nous. » BRENDA 3eE |
« Cette vidéo est assez touchante. Cette maladie est rare mais aussi très grave ! Heureusement, ce qui est positif, c’est qu’il y a des gens qui cherchent un moyen de la guérir, et d’autres qui les soutiennent [les malades]. Cela doit être dur dans la vie de tous les jours pour les personnes touchées par cette maladie. » HUGO 3eE |
« Ça m’a touché, car les enfants se battent et veulent continuer à vivre sans être gênés par les autres. J’aimerais courir et chanter pour eux. » JADE C. 6eF |
« Ce qui m’a émue, c’est quand les enfants d’ELA rient. Je voudrais courir pour eux. » OCTANE 6eF« Ce qui m’a touché, c’est que plein de gens soutiennent les enfants d’ELA. J’espère qu’ils trouveront un remède. » THÉO 6eF |
« Je trouve que cette association est vraiment importante car on ne pense pas souvent au quotidien qui est très difficile pour les enfants atteints de cette maladie mais aussi pour leurs proches, surtout pour leurs parents. » 3eE |
« Cette action est importante et la dictée nous touche, tout comme la vidéo, car, même si on n’est pas malade, ça nous fait mal de les [les enfants] voir comme ça. On se met aussi à la place des parents. » ELIDA 3eE
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La dictée :
Un mot pour courir, d’Amélie Nothomb
Les mots sont magiques : quand le bon mot vient au bon moment, tout devient possible.
Par exemple, prenons le mot « baskets ». A priori, il n’apporte pas grand-chose. Il n’est ni très beau, ni intéressant.
Mais imaginons un personnage qui aurait besoin de courir, pour défendre une cause importante, comme celle des enfants d’ELA : à ses yeux, les baskets, c’est un mot qui a des ailes.
Je pense que jusqu’à présent je n’avais jamais écrit le mot « baskets ». C’est normal, les personnages de mes livres courent peu.
Aujourd’hui, j’ai écrit ce mot pour la première fois et déjà ma pensée commence à courir.
Oui, les mots sont magiques.
Les dictées des années précédentes