Archives de catégorie : CDI

Les petites fugues au collège

Dans le cadre du festival des Petites Fugues, Valérie Zenatti est venue le mardi 17 novembre au collège rencontrer la classe de 3ème de Mme Nicot.  A cette occasion les élèves avaient confectionné des boites de lecture illustrant le roman « Une bouteille à la mer ».

Retour en image sur cette rencontre.

« Elle avait l’air fasciné par nos boites de lecture. Elle les a bien regardées, attentivement, et elle a dit qu’elles étaient très bien faites. Elle aimait bien l’idée et les différences pour chacune des boites. » Léa

 

 

Une avocate au collège

 

source : pixabay

Cette année, le jeudi 4 octobre, avait lieu « la journée du droit au collège » organisée par le ministère de l’Education Nationale et le Conseil National des Barreaux. C’est dans ce cadre que deux classes du collèges, les 3ème A avec Mme Grandjean et les 4ème E avec Mme Tisserand, ont rencontré, au CDI, Madeline Legrand, avocate au Barreau de Belfort. L’avocate a pu ainsi répondre aux nombreuses questions que se posaient les élèves sur son métier ainsi que sur les réseaux sociaux, thème proposé pour cette première journée du droit au collège.

photo : Christine Jeudy

Voici les commentaires des élèves suite à cette rencontre.

J’ai aimé la rencontre car l’avocate était très gentille, elle répondait à toutes nos questions clairement en donnant des exemples.

Un avocat est là pour défendre et conseiller les personnes.

L’avocate est venue avec sa robe, mais elle n’a pas le droit de la porter en dehors du tribunal. Elle nous a fait soupeser sa robe, elle est lourde, elle nous a dit que cela représentait « le poids de la justice ».

Il existe le droit pénal et le droit civil. Le droit pénal s’applique quand quelqu’un a fait quelque chose d’interdit par la loi. Cela peut-être une contravention, un délit ou un crime. Le droit civil règle les problèmes entre particuliers.

C’est un métier assez stressant. J’ai été rassurée de savoir qu’elle n’avait pas eu à apprendre tout le code pénal.

photo : Christine Jeudy

J’ai appris qu’il existait des prisons pour mineur. A partir de 13 ans, un adolescent peut aller en prison.

L’avocate nous a dit qu’elle traitait entre 220 et 250 dossiers par an. Elle ne fait pas que défendre des clients lors d’un procès, elle conseille aussi des clients par exemple lors de l’achat d’un bâtiment.

L’avocate nous a mis en garde sur ce que nous publions sur les réseaux sociaux. Sur Snapchat, on publie des photos et des commentaires pour une durée limitée, mais, même lorsque ces informations sont effacées, elles restent dans la mémoire des serveurs.

Ce que l’on publie aujourd’hui sera encore visible quand on sera adulte. Si l’on recherche un emploi, notre futur employeur peut regarder l’image que l’on donne de nous sur les réseaux sociaux.

Il faut faire de longues études pour devenir avocat, 6 à 8 ans après le bac.

Quand un avocat est de permanence, il doit être disponible 24 h/ 24, et ne pas être éloigné de plus de deux heures de route du tribunal.

Je dois faire attention à ce que je publie. Des personnes mal intentionnées pourraient se servir de mes données.

photo : Christine Jeudy

Avant de publier la photo de quelqu’un, il faut toujours demander l’autorisation.

J’ai beaucoup apprécié le fait de reparler des réseaux sociaux car ça m’a incité à faire encore plus attention à ce que je publie.

J’ai appris beaucoup de choses sur le métier d’avocat. Je ne pensais pas que le métier était si compliqué, ni qu’il y avait tant de préparation avant un procès, ni qu’il fallait faire autant d’année d’études.

Avant de publier une photo d’un camarade « pour rire », il faut se demander si on la publierait si c’était nous sur la photo.

photo : Christine Jeudy

La rencontre était très enrichissante. J’ai appris les différents métiers du droit (il n’y a pas qu’avocat) et la différence entre pénal et civil.

J’ai appris que même si l’on supprime une photo d’un réseau social, elle reste enregistrée dans la mémoire de la société.

Tout ce qu’on publie devient la propriété du réseau social. Il peut revendre nos informations personnelles, nos photos…

J’ai apprécié que l’avocate nous consacre du temps malgré un planning très chargé.

J’ai été surprise de découvrir qu’on pouvait défendre quelqu’un qui avait fait un attentat ou commis un meurtre. L’avocat ne demande pas la relax mais essaye « d’apporter de l’humain » dans le procès en expliquant comment son client en est arrivé là.

L’avocate nous a parlé d’une restitution d’un crime qui avait duré jusqu’à 3 h du matin, pour être dans les mêmes conditions que la nuit où avait eu lieu le crime, même heure, même lieu, mêmes déplacements, même quartier de lune…

C’est bien que l’avocate nous ait parlé des réseaux sociaux. Je ne pensais pas que cela pouvait être dangereux à ce point ni que ce que nous publions aujourd’hui pourra nous desservir plus tard, surtout lorsqu’on cherchera un emploi.

L’avocate était passionnée par son métier et très déterminée, ça donnait envie de l’écouter.

Je retiens que le métier d’avocat n’est pas toujours facile, il faut être bien organisé pour pouvoir tout faire correctement. J’ai aimé le moment où elle nous a montré sa robe d’avocat, car j’ai toujours voulu voir comment elle était « en vrai ».

L’avocate expliquait bien, elle donnait des exemples d’affaires sur lesquelles elle avait travaillé, c’était plus concret.

Nous remercions Madeline Legrand d’avoir pris le temps de venir au collège répondre à nos questions.

 

 

Robinsonnade

Les élèves de 5ème B et leur professeur de français, Mme Muller ont travaillé autour du thème de la robinsonnade et ont conçu une exposition qu’ils ont présentée à leurs parents au CDI le lundi 10 juin.

Ils avaient réalisé des affiches, des maquettes, des jeux… et un abécédaire.  Certaines lettres de l’abécédaire renvoyait à un texte, enregistré par les élèves, auquel on avait accès en scannant un QRcode.  Vous pouvez retrouver ces textes lus sur ce site.

 

 

Les 4ème E rencontre Pascale Maret

Dans le cadre du Prix des collèges organisé par la médiathèque départementale, les élèves de 4ème E ont rencontré au CDI Pascale Maret au CDI, l’auteur du roman « Ne t’en fais pas, tout va bien ».

Ce fut l’occasion de lui faire découvrir les travaux réalisés autour du roman en cours de français avec Mme Miscoria-Albietz.

Ensuite, les élèves ont pu poser toutes leurs questions à l’auteur, sur son métier mais aussi sur son oeuvre.

 

 

 

« L’auteur était proche de nous, elle parlait franchement, elle a avoué ses défauts, elle réussit même si elle est parfois paresseuse.  » Théo

« Ce n’est pas une personne réservée, elle a une vie comme tout le monde. » Quentin

« Elle fait ce métier car elle aime cela, pas uniquement pour l’argent. » Evan

« Elle a répondu à toutes nos questions, sa sincérité nous a plu. » Zélie

« J’ai appris que cela prenait du temps pour devenir écrivain et pouvoir en vivre. C’est difficile de se faire une place. Il faut écrire des histoires qui plaisent aux jeunes mais avant tout aux éditeurs. » Maxine

« Elle gagne 4% sur le prix d’un roman. C’est peu ! » Talha

« C’est une passion, on continue même si on ne gagne pas beaucoup d’argent. » Charlotte

« Même si on a beaucoup d’imagination, ça ne suffit pas. Il faut savoir bien écrire, avoir du style. » Quentin

« On peut provoquer l’imagination, en voyageant par exemple. » Juliette

« Elles s’inspirent parfois des conversations des personnes autour d’elle, au restaurant par exemple. » Adnan

« Elle s’inspire  aussi du caractère des personnes autour d’elle, de ses enfants ou des amis de ses enfants.  » Alyssa

« Ou de l’actualité, comme pour le roman « Ne t’en fais pas, tout va bien ». Evan

« Elle ne peut pas tout inventer, elle doit partir du réel, elle ne pourrait pas écrire de science-fiction ou de fantastique. » Théo

« Elle peut travailler chez elle, elle n’est pas obligée de sortir lorsqu’il pleut ou qu’il fait froid, pour elle, c’est un avantage. » Talha

 » Elle écrit encore sur papier,  elle nous a montré son manuscrit. Elle tape le texte sur ordinateur ensuite. » Juliette

« Elle n’a pas pu choisir le titre du roman, elle voulait le titre « Le fils de l’ogre » mais il était déjà pris. Du coup, le titre ne lui correspond pas forcément. » Alyssa

« C’est dommage qu’elle ne puisse pas choisir le titre, on pourrait croire qu’on ne respecte pas son travail, mais l’éditeur pense avant tout à l’aspect commercial » Alicia

« Il y a une bonne entente entre auteurs de littérature de jeunesse, beaucoup d’entraide aussi, ce qui n’est pas le cas entre auteur de littérature adulte. » Théo

« Il n’y a pas de jalousie ni de compétition entre auteurs de littérature de jeunesse. » Juliette

« L’auteur nous a dit que les auteurs de littérature adulte considéraient souvent la littérature de jeunesse comme de la « sous-littérature ». Théo

« Ils se trompent, dans tous les cas il faut conquérir un public. C’est sans doute plus difficile de plaire à des adolescents car on lit moins. » Nathaël

 

 

 

 

Bilan d’activité du CDI 2017-2018

source : pixabay

Vous trouverez  ci-dessous la version interactive du bilan du CDI pour l’année 2017-2018.

Une fois le bilan ouvert, en cliquant sur l’icône 
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Si le temps de téléchargement est trop long, vous pouvez cliquer ici.

 

Bonne lecture !

Christine Jeudy
Professeur-documentaliste
Juin 2018